FICHE TECHNIQUE – ROMARIN


Famille : Lamiacaea
Nom botanique : Rosmarinus officinalis
Nom français : Romarin
Nom anglais : Rosemary

Description

Buisson persistant pouvant atteindre 3 mètres grâce à ses racines profondes et solides. Son tronc porte une écore brun clair, son port est prostré ou érigé, et se ramifie rapidement.

Les feuilles du romarin font 2 à 3 mm de long et 1 à 3 mm de large. Elles sont persistantes, opposées, sans pétiole, lancéolées et coriaces. Elles sont vert profond plus brillant sur le dessus et plus blanches dessous.

Le romarin fleuri de mars à octobre. À l’intérieur, les fleurs peuvent apparaître un peu n’importe quand durant l’année.

Distribution géographique

Originaire du bassin méditerranéen. Le romarin pousse en Europe, en Afrique et en Asie.

Habitat

Se développe bien dans les zones côtières, dans les endroits exposés aux vents salés ou à la sècheresse.

Zone de rusticité : 6 à 11

Variétés ou espèces similaires

On dénombre plus de 150 variétés de romarin.
Rosmarinus officinalis protratus : nain et plus compact.
Rosmarinus ‘Lockwood’ : feuillage plus clair et fleurs bleues.
Rosmarinus humilis : fleurit plus souvent.

Le romarin comme bonsaï

Le romarin présente toutes les caractéristiques recherchées en bonsaï : petites tailles, petites feuilles, très belles fleurs, magnifique parfum, tronc naturellement tordu et noueux, ramification riche et rameaux courbes.

Emplacement estival

Plein soleil. Préfère les lieux secs. Capable de vivre dans des conditions de très faible humidité.

Emplacement hivernal

Nécessite une bonne protection, idéalement le garder en serre froide.

Arrosage

Attendre que le dessus du substrat soit sec avant d’arroser. Il n’aime pas avoir les pieds dans l’eau.

Fertilisation

Fertiliser tous les 15 jours d’avril à juin, sauf en période de floraison, avec un engrais organique à dissolution lente. À l’automne, de septembre à novembre faites des apports de phosphore et de potasse.

Taille et pinçage

Le romarin répond bien à la taille en produisant de nouvelles pousses. Il faut tailler régulièrement afin d’éviter de perdre les rameaux près du tronc. Le romarin ne bourgeonne pas sur le vieux bois.
Il ne faut pas tailler après octobre si on veut voir la plante fleurir au printemps. La taille de structure est faite à la fin de l’hiver.
On doit surveiller les pousses au printemps car si elles poussent trop fort, les entre-nœuds seront très longs. On doit pincer les nouvelles pousses tout au long de la saison de végétation.

Défoliation

Les feuilles étant déjà petites, il n’est pas nécessaire de défolier.

Ligature

Les branches du romarin sont très cassantes. La ligature est donc une tâche délicate. Les romarins sont plus flexibles lors de la floraison, C’est à prendre en considération pour la ligature, pour éviter de perdre des branches.
Le vieux bois est poreux, raide et fragile, et ne se prête pas bien à la ligature.

Rempotage

Rempoter au printemps, tous les 2 ou 3 ans, juste avant ou juste après la floraison, en essayant de ne pas trop abîmer la motte. Le pot doit être assez volumineux pour le développement racinaire. Les racines peuvent être coupées du tiers.
En pot, le romarin a une reprise racinaire capricieuse. Il est donc impératif de le laisser à l’ombre quelques semaine après le rempotage, le temps que les racines repoussent.

Substrat

Il préfère un substrat sablonneux, légèrement calcaire, léger et bien drainé.
Consulter le « Tableau de rempotage » et utiliser les proportions pour les feuillus.

pH idéal : 7 à 7,5

Maladies

Résistant aux maladies ; ses huiles sont antifongiques.

Insectes

Le romarin ne semble pas être affecté par les parasites probablement grâce à ses huiles qui ont une action antiparasitaire.
Si le sol est trop humide ou compact, il peut être attaqué par les cochenilles.

Multiplication

Par semis en avril ou mai.
Bouturage en juin et août. Les boutures prennent racine en 2 semaines environ.
Marcottage aérien en saison chaude. La séparation se fait en septembre ou au printemps suivant.
Les racines forment souvent des bourgeons adventifs d’où peuvent sortir des rejets que l’on peut utiliser pour multiplier la plante.

 

Rédaction : Paul Laurendeau
Mise en page : Louise Gendron

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